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Tropical Fuck Storm + Maria Iskariot
4 septembre 2025 • Reflektor
- Portes • 19:30
- Tropical Fuck Storm
- Maria Iskariot
Tropical Fuck Storm
Tropical Fuck Storm, groupe inclassable et audacieux, annonce la sortie tant attendue de son quatrième album, Fairyland Codex, prévue pour le 20 juin 2025 sur leur nouveau label, Fire Records. Enregistré avec le coproducteur Michael Beach dans le studio du groupe, Dodgy Brothers, à Nagambie en Australie, Fairyland Codex nous plonge dans le chaos d’un glissement de terrain fatal, mettant en scène les personnages qui peuplent l’effondrement imminent de la société.
Tropical Fuck Storm s’est formé lorsque le guitariste et chanteur Gareth Liddiard et la bassiste et chanteuse Fiona Kitschin ont mis en pause leur précédent groupe, The Drones, en 2016. Rejoints par la guitariste, claviériste et chanteuse Erica Dunn, ainsi que la batteuse Lauren Hammel, ils ont depuis sorti une série d’albums acclamés par la critique et se sont forgé une réputation pour leurs concerts enflammés.
Agressif, caustique, anarchique ; le style unique de Tropical Fuck Storm mêle jeux de mots percutants, guitares incisives, rythmes hypnotiques et envolées explosives, créant un univers oscillant entre lumière et obscurité. L’alchimie vocale entre Liddiard et les harmonies envoûtantes de Kitschin et Dunn crée un équilibre précaire, renforcé par les récits frénétiques qui émergent de leur conscience collective.
« Il y a un poème d’Anna Akhmatova où elle parle du fait que la vie est une galère et que le monde n’est qu’un trou à rats peuplé de connards, puis elle se demande : « pourquoi alors ne désespérons-nous pas ? » » réfléchit Liddiard. « Charles Darwin pourrait lui donner une réponse courte, mais la musique, elle, propose une version remix 12 pouces métaphysique de la solution. »
Fairyland Codex est accompagné d’une pochette réalisée par leur collaborateur de longue date, Joe Becker.
Maria Iskariot
Maria Iskariot est la sainte patronne des comportements discutables. C’est du punk rock venu de Belgique.
Un désespoir plein d’espoir en strophe, refrain, strophe. De l’amour pour les mal-aimés, trop peu, trop tard, mais surtout une réaction instinctive face aux pécheurs.
Maria Iskariot tente de trouver une étincelle d’espoir dans un désespoir presque total.
« J’avais oublié que les choses pouvaient être différentes », rugissent les enfants audacieux du monde capitaliste-réaliste.
À la fois crise de panique, pamphlet pseudo-philosophique et explosion fulgurante, le groupe punk flamand invite tous ceux qui vacillent au bord du gouffre à se révolter avec eux — mais dans un cadre contrôlé, bien sûr. Et pas de casse, s’il vous plaît, car tant de choses sont déjà brisées.
Leur premier EP EN/EN, sorti en avril 2024 sur le label néerlandais Burning Fik, parle de grandir, d’être incapable de distinguer le bien du mal, de se perdre dans soi-même et dans les conditions de cette époque. C’est parler de vouloir autre chose sans savoir comment — et de finalement réaliser que nous sommes tous, au fond, de « bienveillents connards ».
Après qu’une vidéo live de « Leugenaar » soit devenue virale, ils ont été invités par Tropical Fuck Storm à les accompagner en tournée au Royaume-Uni et en Scandinavie, prouvant que l’énergie du groupe transcende les barrières de la langue. Le journaliste britannique et confident de Kurt Cobain, Everett True, a parfaitement résumé leur énergie scénique :
Maria Iskariot a tué. Déchiré. Régné. Possédé toute la salle, dès le moment où la chanteuse a sauté au milieu du public et les a forcés à chanter — individuellement d’abord, puis collectivement — des mots qu’ils ne pouvaient même pas prononcer, encore moins comprendre, mais qu’ils hurlaient de plus en plus, avec ardeur. Elle a couru jusqu’au fond, a sauté sur des enceintes, a recommencé, et à ses côtés les musiciens faisaient gronder guitares et tonnerres : tout ce qui a été dit auparavant, mais avec une dose d’humour, de jeunesse intrépide et d’âme. Une sensation incroyable.
Maria Iskariot porte une vision artistique et sociale forte, qui se reflète dans leur musique et leurs textes. Le groupe mêle un punk brut en néerlandais avec des thèmes liés à la découverte de soi, au passage à l’âge adulte et à l’ambiguïté morale entre le bien et le mal.
Ce dernier thème est également présent dans leur nom : une fusion entre Maria (la Vierge Marie) et Iskariot (Judas Iscariot, le traître de Jésus), symbolisant la tension entre sainteté et trahison.
Ils considèrent leur musique comme un médium narratif, souvent sans filtre et frontal, mais aussi ludique et accessible. Maria Iskariot met l’accent sur l’authenticité et l’expression, refusant de se conformer aux structures classiques de la pop ou du rock. C’est l’attitude punk : crier quand il le faut, chuchoter quand ça s’impose, et toujours créer à partir d’une émotion brute et honnête.
Leur musique et leur image portent également un sous-texte féministe et inclusif. Leurs paroles sont introspectives mais aussi critiques de la société, sans jamais être moralisatrices. Ils jouent avec les contrastes et les dualités : tendresse vs. agressivité, chaos vs. contrôle, espoir vs. désespoir.
Maria Iskariot n’est pas seulement un groupe punk : c’est une déclaration artistique et sociale. Ils prouvent que le punk en néerlandais n’a pas à être nostalgique — il peut être urgent, frais et révolutionnaire.